lundi 28 août 2017, par Marie Glanc et Marie Blavier
Cet article présente deux instruments d’imagerie de fond d’œil classiques pouvant équiper les services d’ophtalmologie des hôpitaux.
Il est basé sur le balayage d’un pinceau laser sur la rétine. Le signal de retour permet de reconstruire le champ observé (plusieurs dizaines de degrés). Le médecin visualise directement l’image sur un écran. La résolution spatiale est limitée par les performances optiques de l’œil, soit 20 µm sur le tissu.
Cette technique repose sur l’interférométrie (essentiellement en balayage point à point dans les instruments commerciaux). Cette technique sélectionne la couche de tissu observée par comparaison des chemins optiques parcourus dans les deux bras d’un interféromètre de type Michelson, dont l’un passe par l’œil (à la longueur de cohérence près de la source utilisée). La résolution axiale des instruments commerciaux est assez bonne (environ 10 µm) mais la résolution latérale, là encore, est insuffisante (20 µm). Le balayage axial doit être rapide, sous peine de brouillage des franges. Le balayage latéral est nécessairement plus lent (1 seconde par balayage). La résolution axiale, liée à la source de lumière utilisée, peut techniquement être améliorée et atteindre l’ordre du micron. Par contre, la résolution transverse est fondamentalement limitée par la qualité optique de l’œil et ne peut être améliorée qu’en utilisant une optique adaptative en complément.