vendredi 5 octobre 2012
Le 4 octobre 2012, le Conseil d’administration du CNES a approuvé
l’engagement de la contribution française à la phase de développement des instruments de Solar Orbiter.
Le LESIA est fortement impliqué dans la mission Solar Orbiter de l’ESA, sur le projet instrumental RPW dont le responsable scientifique est Milan Maksimovic. L’annonce de cet engagement du CNES qui garantit le financement global du projet jusqu’à la fin de la mission, était très attendue par les équipes du LESIA.
La sonde Solar Orbiter, qui doit être lancée en 2017, se rapprochera du Soleil à moins de 60 fois le rayon solaire, pour étudier les régions sources du vent solaire. Elle observera les régions polaires de notre étoile et fournira des informations uniques pour comprendre son fonctionnement et sa variabilité, grâce à des mesures à distance et in situ.
Six des dix instruments embarqués sur Solar Orbiter comporteront des contributions instrumentales françaises. Parmi eux, l’expérience Radio and Plasma Waves (RPW) est placée sous la responsabilité scientifique du LESIA, et la responsabilité technique du CNES.
Le LESIA est également impliqué dans l’instrument Spectrometer/telescope for Imaging X-rays (STIX).
L’expérience Radio and Plasma Waves (RPW) a été proposée par un consortium international conduit par le LESIA (Responsable scientifique : M. Maksimovic, chef de projet : M. Dekkali) en réponse à l’appel à d’offre de l’ESA pour Solar Orbiter.
Les objectifs de cet instrument, permettant à la fois des observations in-situ et de télédetection (émissions radio solaires), sont de mesurer, d’une part les ondes électriques depuis le continu jusqu’à 20 MHz et d’autre part les ondes magnétiques depuis quelques Hertz jusqu’à 500 kHz.
L’objectif de cet instrument est de fournir les diagnostics des particules (ici essentiellement des électrons) qui sont accélérées en liaison avec l’activité solaire et qui interagissent dans l’atmosphère solaire (essentiellement rayonnement de freinage des électrons dans le domaine des rayons X).
La participation française implique le CEA (Co-I Olivier Limousin, Sacha Brun) pour la fourniture de micro-détecteurs CALISTE et le LESIA (Co-I Nicole Vilmer) pour le segment sol (développement d’une interface d’accès aux données et de logiciel de traitement) et l’exploitation scientifique après lancement.