vendredi 19 décembre 2014
Après huit ans de bons et loyaux services autour de VĂ©nus, la mission de l’Agence Spatiale EuropĂ©enne Venus Express se termine, la sonde se trouvant Ă court de carburant.
La mission Venus Express a Ă©tĂ© un très grand succès, avec des rĂ©sultats qui ont produit des centaines de publications, des numĂ©ros spĂ©ciaux (Planetary and Space Science, Nature, Journal of Geophysical research, Icarus) et qui contribueront au prochain « Venus Book » en prĂ©paration (Bruno BĂ©zard du LESIA en Ă©tant l’éditeur principal).
L’instrument VIRTIS présent à bord a été co-dirigé par Pierre Drossart et Giuseppe Piccioni (IAPS-Rome) et beaucoup de personnels du LESIA ont contribué à sa construction et aux opérations. Il s’agit du modèle de rechange de l’instrument VIRTIS à bord de Rosetta qui observe la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko avec succès.
La mission Venus Express, prévue au départ pour une durée de deux jours (vénusiens tout de même, soit 500 jours terrestres), aura été prolongée à trois reprises. Elle avait en juillet dernier fait l’actualité en réussissant une opération risquée d’aérofreinage consistant à frôler l’atmosphère à basse altitude pour en mesurer les caractéristiques.*
Comme annoncé par l’ESA, les opérations sont interrompues, la stabilisation de la sonde n’étant plus assurée par ses moteurs, et elle devrait plonger d’ici un mois dans l’atmosphère de Vénus, son orbite étant repoussée progressivement par les marées solaires.
Adieu Venus Express !