lundi 29 août 2011, par Raphaël Galicher (Herzberg Institute of Astrophysics Université de Montréal)
Jeudi 1er septembre 2011 à 10h30 , Lieu : Salle de conférence du bât. 17
La majorité des exoplanètes connues à ce jour est découverte par des techniques de détection indirecte, c’est-à-dire sans détecter le flux lumineux provenant de la planète. De plus, à cause des biais observationnels, les planètes détectées orbitent généralement proche de leur étoile (<1UA). Afin de compléter l’échantillon des exoplanètes connues (orbites > qq UA) pour mieux contraindre les modèles de formation planétaire et afin de déterminer la composition de leur atmosphère, l’actuelle unique solution est l’imagerie directe. Pendant ma présentation je décrirai très brièvement un instrument typique d’imagerie directe d’exoplanètes et le mode d’observations ADI. Je détaillerai ensuite la technique de traitement d’images LOCI/SOSIE. Je mettrai en évidence les biais sur la photométrie et l’astrométrie des planètes dans les images LOCI/SOSIE et je proposerai des solutions pour les éviter. Puis, je présenterai une technique de suppression du fond de ciel qui domine les données en bande L et M. J’appliquerai cette technique pour obtenir la première image des planètes HR8799 b, c et d en bande M. J’expliquerai l’importance de cette détection pour la connaissance des atmosphères de ces planètes (non-équilibre chimique, comparaison avec les naines L et T). Dans une dernière partie, je présenterai l’International Deep Planet Survey (IDPS) dédié à la recherche d’exoplanètes par imagerie directe. Je ferai part des résultats actuels et des études en cours.