Institut national de recherche scientifique français Univerité Pierre et Marie Curie Université Paris Diderot - Paris 7

Le sort de la comète ISON

vendredi 15 novembre 2013

(mise à jour le 11 décembre 2013)

Lundi 9 décembre 2013

Au vu des images collectées par les observatoires solaires SOHO, et STEREO, on sait maintenant que le noyau de la comète s’est fragmenté peu (environ 1 heure) avant son passage au périhélie. Les images prises par STEREO le 3 décembre montrent une apparence diffuse sans condensation centrale. L’éclat de la comète a par ailleurs rapidement diminué après la fragmentation du noyau.

Courbe de lumière de la comète ISON compilée par Matthew Knight
Courbe de lumière de la comète ISON compilée par Matthew Knight


Dernières nouvelles du vendredi 29 novembre 2013

29 Novembre, J+15h : La comète ISON a survécu ! Les images obtenues peu avant et après le périhélie laissaient présager le pire..., montrant une queue diffuse sans condensation brillante. Une condensation centrale liée à la production de gaz et de poussières par le noyau a progressivement réapparu, montrant que le noyau est toujours présent et actif.

Voir les images de SOHO/LASCO C3 :

et les images de STEREO :


Dernières nouvelles du mercredi 27 novembre 2013

J-1. Dans un peu plus de 24 h, le 28/11 à 18h35 UT, la comète ISON passe à son périhélie à 0.012 UA du Soleil, soit à deux rayons solaires de la surface du Soleil.

La comète résiste vaillamment à son environnement hostile. Sa magnitude visuelle était de l’ordre de 3 le 26.54 Novembre UT.

Voir les dernières images live de la comète prises par SOHO/LASCO :


Dernières nouvelles du jeudi 21 novembre 2013

La comète a connu un nouveau sursaut d’activité le 19 Novembre 2013.

La magnitude visuelle a atteint m1 = 4.2 le 20 Novembre 2013 en début de matinée et la coma présente deux jets bien prononcés (observations de Nicolas Biver aux jumelles).


Alerte presse de l’Observatoire de Paris - vendredi 15 novembre 2013

La comète C/2012 S1 (ISON), annoncée comme la comète du siècle, est suivie de près par les astronomes de l’Observatoire de Paris au grand radiotélescope de sa station de radioastronomie de Nançay et à l’Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM).

Les prévisions optimistes l’annonçaient alors comme possiblement aussi brillante que la pleine lune, lorsqu’elle passera au plus près du Soleil, le 28 novembre 2013.

L’activité de la comète ISON s’avérait encore bien timide, lorsque le 13 novembre 2013, la production en eau et autres volatiles a commencé à augmenter fortement, la quantité de gaz éjecté étant multipliée par 40 le 15 novembre.

Ce sursaut d’activité est vraisemblablement lié à une fragmentation partielle de son noyau. Suite à ce sursaut, la comète a augmenté d’éclat et est maintenant visible (faiblement) à l’œil nu, lorsque les conditions sont optimales : nuit noire, à l’horizon est, en direction de la constellation de la Vierge ; ce week-end, elle sera observable en fin de nuit, à proximité de l’étoile Spica de la Vierge.


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