mercredi 3 novembre 2021
Le laboratoire d’excellence ESEP (Exploration Spatiale des Environnements Planétaires) va clore ses activités fin 2021 après dix ans de travaux variés dans le domaine de l’instrumentation spatiale. À cette occasion, deux vidéos ont été réalisées et sont disponibles sur les chaines Canal-U et YouTube du LESIA. La première est un rapport d’activité en forme de bilan vidéo, la deuxième décrit les ouvertures futures, l’héritage en somme du LabEx et ses prolongements à travers le campus spatial CENSUS de PSL et la fédération de recherche « nanosats » en cours de création, tous deux dirigés par Coralie Neiner.
Sans refaire ici tout l’historique du LabEx, créé en 2010 dans le cadre du programme d’investissement d’avenir du commissariat général à l’investissement, son objectif a été de renforcer les liens entre laboratoires travaillant dans l’instrumentation spatiale de la conception à la réalisation. Il a réuni neuf laboratoires, sous la coordination du LESIA et la direction de Pierre Drossart. L’Observatoire de Paris en a été l’établissement coordinateur et PSL l’établissement porteur.
Avec un budget de 4 millions d’euros sur dix ans, ESEP a travaillé sur appels d’offres en distribuant des contrats doctoraux, post-doctoraux et CDD-ingénieurs dans ses domaines d’activité, la planétologie, les exoplanètes et la météorologie de l’espace.
En plus de l’orientation vers l’instrumentation spatiale, ses activités ont été tournées vers l’enseignement, avec la réalisation du site d’enseignement en ligne SESP (Sciences pour Exoplanètes et Systèmes Planétaires), et la communication avec en particulier la réalisation d’une grande exposition « COMETES » en 2015 au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
Le soutien aux nanosatellites à partir de 2015 a largement contribué à la réalisation du nanosatellite PICSAT, (le premier satellite entièrement construit et opéré au LESIA !), qui malgré une trop courte durée de vie a permis de valider plusieurs systèmes de bord sur nanosatellite.
ESEP a aussi été à la base de la création du campus spatial CENSUS, et à la mise en place des salles propres dédiées aux nanosatellites dans le Centre de Technologie pour le Spatial du LESIA.
Une page se tourne avec la fin d’ESEP, mais les opérations continuent dans un autre cadre avec CENSUS, dont les activités prennent une nouvelle dimension en 2022 avec la création d’une fédération de recherche dédiée aux nanosatellites en Ile-de-France.
