jeudi 17 décembre 2009, par Kévin Belkacem (Université de Liège, Belgique)
Mardi 16 février 2010 à 11h00 , Lieu : Salle de conférence du bât. 17
Les oscillations de type solaire sont observées depuis près de quarante ans dans la Soleil et depuis plus d’une dizaine d’années dans quelques étoiles proches. L’avènement de l’astérosismologie spatiale, avec CoRoT mais aussi Kepler, permet depuis peu d’observer une myriade d’étoiles pulsant sur de tels modes. Ces oscillations sont maintenant détectées aussi bien dans les étoiles de séquence principale, les géantes rouges, mais également depuis peu dans une étoile massive. Les couches supérieures des régions convectives sont le lieu de mouvements turbulents vigoureux. Ces mouvements turbulents génèrent des fluctuations de pressions dont une faible partie va, par un processus stochastique, exciter les modes propres de la cavité stellaire. L’amplitude de ces modes stochastiquement excités résulte d’un équilibre entre excitation et amortissement. La modélisation de ces deux mécanismes nous renseigne alors sur les propriétés dynamiques de la convection turbulente dans les étoiles. Je présenterai les fondements théoriques de l’excitation et l’amortissement des modes de type solaire, ainsi que des comparaisons aux observations héliosismiques. J’évoquerai ensuite comment il est possible de faire de l’astérosismologie à l’aide des amplitudes, et non plus seulement des fréquences, et je montrerai comment les derniers résultats de la mission CoRoT permettent et permettront de contraindre les processus dynamiques dans les étoiles.